Sans Nous C'est Foutu, Rentre Avec Tes Pieds
Cette grève et ses revendications ridicules commenceent vraiment à me taper sur les nerfs. Outre les demandes injustifiées des 'plaignants', de plus en plus nombreux, je note des déclarations qui frisent l'indécence. Comme ce cheminot qui hier, dans le journal de France 2, se plaignait d'avoir "déjà perdu une semaine de salaire" à cause de la grève! Non mais je rêve! Il ne bosse pas, et il voudrait encore qu'on le paye à rien foutre...Remarque je vais essayer moi, je vais m'assoir à mon bureau et ne rien faire. On va voir combien de temps mon patron va me payer. Ce qui m'embête encore plus, c'est que comme le dit Lolo, on peut maintenant s'attendre à la prochaine étape: les grèvistes, puisqu'ils vont manquer d'argent, vont demander une prime pour pouvoir acheter des cadeaux à leurs gamins à Noël! Tous les ans, c'est la même rengaine, on joue sur la corde sensible, on joue les victimes, alors qu'à ma connaissance, nul ne les oblige à faire grève.
Je ne vous explique même pas la réputation que l'on a, nous français, vu de l'étranger. Un pays de fainéants râleurs, jamais contents, avec des castes et des corporations s'attachant - s'agrippant - à leurs petits avantages mesquins. Notre loisir préféré, selon mes concitoyens néerlandais? Faire grève.
Au-delà des transports publics, d'autres services se sont ajoutés ces dernières heures à la liste des 'pas-contents'. Personnel hospitalier, postiers, profs et instits, tous réclament des salaires revalorisés (bah voyons) et le maintien des régimes spéciaux de retraite. Allez, c'est la fête, tous en grève. Tous veulent garder leurs privilèges -durement acquis, ah ah ah. De mon côté, je ne vois que deux façons de traiter les privilèges, dans une société civilisée: les abolir, ou faire que tout le monde y accède. Comme la seconde solution n'est pas viable pour le pays, économiquement, il faut savoir être raisonnable et accepter la première possibilité. Alors, hop, au boulot.