De la fierté...
...voilà ce que je ressens ce soir à 00:34. Malgré la défaite du PSG 1-0 face à Lyon en finale de la coupe de France, je suis fier des joueurs et de ce qu'ils ont réalisé ce soir. Un match énorme, deux barres transversales, un pénalty non sifflé, des occasions en pagaille, mais surtout un état d'esprit, une volonté rarement affichée cette saison. Avec une telle détermination, cette équipe peut renverser des montagnes et a été à deux doigts de faire tomber l'ogre lyonnais. Comme quoi, le fait de se maintenir en ligue 1 a libéré les parisiens, toujours en mouvement ce soir, à mordre dans le ballon.
En face, Lyon a eu une occasion et l'a mise au fond. On me dira que c'est la marque des grands; je rétorquerai qu'ils ont été bien pâles ce soir et que le vainqueur moral restera le PSG. On me dira aussi que dans peu de temps, seul le nom du vainqueur restera gravé - je souhaite donc que ces quelques lignes passent le match du PSG de ce soir à la postérité. Paris peut garder la tête haute, nous sommes tombés avec les honneurs.
La fierté est un sentiment que nous autres, supporters parisiens raillés au quotidien, accusés de tous les défauts, affublés d'adjectifs peu reluisants, haïs par des footix provinciaux mauvais et petits, n'avons eu que peu de chances de ressentir cette année. Alors malgré la défaite, ce soir, on ne va pas s'en priver! Les joueurs ont fait honneur à ce club qui nous est cher, auraient mérité cent fois de l'emporter pour oublier toutes les souffrances de la saison. La fierté, comme ce qui devait animer Pedro Pauleta au moment de sa sortie du terrain, lui dont le comportement a été exemplaire au cours de ses 5 saisons dans la capitale.
Que l'on se serve de ce match comme d'une base solide pour l'an prochain!
A ce sujet, le Teds affiche clairement ses desiderata pour la saison à venir: conserver Paul Le Guen, mais le forcer à dépenser enfin un peu d'argent pour recruter des joueurs. Et plutôt deux ou trois très grands que onze moyens. Que ma Paulette reste un an de plus; son association avec Guillaume Hoarau, le nouvel attaquant parisien (30 buts en ligue 2 avec Le Havre cette année), méritera certainement le détour. Finir dans le top 5 du championnat, et fermer leur claque-merde à tout ce que la France compte de journalistes 'sportifs' merdiques.
La saison des cauchemars est finie, la saison des rêves s'ouvre. Pourvu qu'elle soit belle. On dit souvent qu'il faut viser très très haut pour arriver très haut. Alors n'hésitons pas, et faisons les rêves les plus fous. Lyonnais, vous connaissez déjà votre adversaire le plus direct en championnat pour la saison à venir...