Pique-nique au Pré du Playnet

Publié le par Tédik

Le week-end passé, profitant du beau temps narquois sur l'Isère depuis un bon bout de temps, nous sommes allés pique-niquer au pré du Playnet. Situé sur la crête des ferrières, face aux deux soeurs et au balcon est du Vercors, ce pré se situe à 1468m d'altitude. Espace dégagé au sommet de la crête, entouré par les forêts de sapin, il constitue un excellent but de promenade.
La balade menant à ce magnifique point de vue n'est pas des plus ardues. Il faut partir du Col de l'Arzelier, plus précisément derrière l'auberge des anémones. Le chemin est balisé en jaune et vert, comme la plupart des sentiers de randonnées du parc naturel du Vercors. Le chemin, d'abord à découvert avec une très jolie vue sur la station du col et ses multiples chalets, est large au début et se rétrécit à mesure que l'on grimpe en forêt. Après une portion en cailloux plutôt pentue et une épingle vers la gauche, le sentier s'aplanit quelque peu pour mener jusqu'au pré du Playnet. Comptez un peu moins de deux kilomètres entre l'auberge et le pré, soit un peu moins d'une heure de grimpette. Avec des odeurs entêtantes de sapin, de forêt ensoleillé, et au bruit agréable des nombreux oiseaux. Nous avons même aperçu un écureuil, à défaut d'êtres humans, preuve du calme qui règne dans le coin...
Une fois en haut, c'est une double vue qui s'offre à vous. Côté ouest, le balcon est du Vercors. Repérez-vous avec le titre des photos de l'ALBUM, vous pourrez distinguer, du sud au nord: le pas de la Balme, la tête des chaudières, la grande moucherolle (tous trois dans le nuage sur la photo...), les deux soeurs Agathe et Sophie, gros rochers indissociables du décor du col de l'Arzelier. Vient ensuite le pas de l'Oeille (on distinguait même le sentier qui y mène depuis le chemin du balcon est, au milieu d'un pierrier pas évident), les Aiguilles, les crêtes découpées des arêtes du Gerbier, qui se poursuivent par le Ranc des Agnelons. C'est ensuite le col vert, le roc Cornafion et le col des Arcs qui se présentent. On distingue même, tout au fond, le pic Saint-Michel. La silhouette de l'Epperimont, aussi appelé la "tête d'Indien", domine le village de Prélenfrey vers le nord.
Côté est cette fois, on aperçoit Saint-Guillaume, à l'ombre de l'imposante montagne de la Pale au sud (1700m tout de même), et au loin, dans la brume, le Dévoluy (avec l'obiou, notamment). Par beau temps comem ce jour-là, on aperçoit même la ville de Monestier de Clermont.
Sur le pré, à l'arrivée du chemin, se trouve une très ancienne borne, dont je vous ai joint une photo dans l'album. Cette pierre, marquée d'un blason dont quelques pigments rouges ont subsisté, symbolisait au 13ème siècle les limites du territoire de Béranger du Gua, seigneur local. D'autres bornes de la sorte sont présentes aux alentours; l'une au col de l'Arzelier (mais je ne l'ai jamais trouvée!), et l'une au pied des deux soeurs.
Pour redescendre, on peut emprunter le même chemin histoire de muscler l'avant des cuisses, après avoir fait bosser les mollets. En revanche, il existe un chemin très sympa, qui pat vers le sud, à flanc de crête. Après quelques centaines de mètres, on atteint le col du Soliet (1230m), d'où l'on peut redescendre en pente douce vers le Pont des Runes, au sud du cold e l'Arzelier. On rejoint la station par un chemin en montée, passant le long d'un ruisseau fort agréable. Comptez entre trois kilomètres et trois kilomètres et demi pour retourner au col depuis le pré par ce chemin.

Je vous laisse admirer les photos de cette balade bien sympathique, tranquille, agréable et abordable...Au plaisir de vous croiser sur le chemin!

Publié dans Les voyages du Teds

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T
Oui en effet, c'est "la prairie cachée"...parce qu'on ne la voit que quand on y arrive! Impossible de la distinguer d'en bas...Il existe cependant un point de vue très joli depuis le sentier du balcon est, d'où l'on peut apercevoir le pré du Playnet
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T
Alors là Ben, j'avoue, c'était une finale éblouissante! Je l'ai choppée au second set pour ne plus la lâcher. Certes, je n'aime pas forcément le jeu trop parfait de Federer et celui trop Nadalien de Nadal, mais force est de constater que l'opposition était énorme. Ils ont atteint un niveau de jeu impressionnant, avec des coups incroyables. Au-delà du jeu, la capacité de Federer à retourner la situation, les cojones de Nadal pour conclure prouvent que ce sont deux grands champions. <br /> Mais bon, je ne sais pas, pour moi ils n'atteindront jamais le niveau émotionnel d'un Agassi ou d'un Edberg, par exemple. Mais c'est un point de vue; ç ase discute!
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B
bon, maintenant, on attend tes commentaires sur la finale d'hier !
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T
Le pré Playnet ou la "prairie cachée" pour les intimes ;-)
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U
encore quelques jours et je vais admirer ces beaux paysages, je suis partante pour un pique nique la haut, mais y a des passages qui grimpent bien, je suis jamais descendue par le col du soliet, a envisager...<br /> mais j'irai bien aussi a la barraque des clos et bien d'autres balades mais papy va-t-il lacher son bricolage...gardez nous du beau tempset
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