Fils de pub...
L'avantage de ce retour en France, est que je me retrouve avec de nombreuses idées d'articles. En effet, vivre de nouveau au milieu de mes compatriotes me donne plein de nouvelles idées, que je vais tâcher d'exploiter au fil des semaines à venir. Nous sommes vraiment un peuple étrange, nourri notamment via un canal à priori peu propice à cela: la télévision. C'est incroyable, j'allume la télé et les aberrations, les stupidités, la bêtise se succèdent et me grillent les neurones un à un. Heureusement, je bascule sur du foot ou du rugby et je suis - à peu près - sûr d'être plus en sécurité. Non pas que la télé hollandaise eut été plus intelligente ou éducative; simplement, de par la barrière de la langue, on a moins tendance à allumer le poste et on se retrouve à l'abri. J'y reviendrai dans un article ultérieur.
En plus, il a fallu que je choisisse un opérateur qui se trouve être le principal sponsor du club de football ennemi du mien, vous savez, un maillot bleu et blanc avec un gros chiffre dessus. Alors certes, et il faut rendre hommage à cette entreprise pour le coup, leur service client a été particulièrement efficace et tout a fonctionné du premier coup - fait assez rare pour être souligné. Par contre, qu'il est difficile de voir s'afficher partout dans l'appartement, sur la box, la télé ou les papiers reçus par courrier, ce logo qui immanquablement me ramène à l'OM. Beurk! Bon, on va dire que je vais m'y faire. Ou peut-être pas.
En fait, j'avais plutôt envie de vous parler de publicité. On le sait bien, nos étranges congénères publicitaires débordent d'idées pour nous polluer l'esprit avec des messages plus ou moins clairs, plus ou moins limpides. Avec toujours le même objectif: imprimer une marque dans notre esprit et nous pousser à la consommation. Affiches, pubs télé, encarts dans les journaux et magazines, tout est bon pour nous faire pencher vers tel ou tel produit. Les couleurs sont choisies avec soin, les scénarios alambiqués se succèdent, les acteurs sont triés sur le volet; rien n'est laissé au hasard. Il faut croire, pourtant, que certaines sociétés n'ont pas assez de succès avec cette stratégie. Prenons pour exemple France Loisirs, qui a choisi de faire du phishing par téléphone. Bon, le télémarketing, vous connaissez: une jeune femme à la voix agréable vous appelle, bonjour Madame Michel, comment ça va, bla bla bla, est-ce que vous souhaitez bénéficier de notre super offre? Oui? Alors rendez-vous ce samedi à partir de 16h dans notre magasin de Grosbois-lès-Neudazeaux pour récupérer votre escabeau gratuit, etc. Arrivés sur place, vous vous apercevez qu'en fait, ledit escabeau gratuit ne sera à vous que si vous déboursez 100€ dans le magasin. Mais bon, puisque vous avez fait toute la route...
Non, France Loisirs va encore plus loin. Votre téléphone sonne, quelqu'un vous parle, mais vous vous rendez compte après quelques secondes que votre interlocuteur ne réagit pas à vos commentaires. Et pour cause: il s'agit en fait d'un enregistrement qui défile! Et oui, même plus de personne physique à l'autre bout du fil, juste un fichier mp3 qui vous vante les mérites d'un nouveau livre ou du dernier CD de Yannick Noah qu'il est gentil c't'homme-là. Voilà donc de la publicité par téléphone, impersonnelle au possible et qui, de plus, a le don de vous déranger. Autant voir une affiche ou voir/entendre une pub à la radio ne vous demande pas d'action particulière; autant là, il faut vous trainer jusqu'au téléphone, pour ensuite vous énerver et raccrocher violemment. On franchit un cap dans l'avilissement avec cette pratique douteuse.
Remarquez, ce n'est pas la première fois que le téléphone et la publicité tentent de cohabiter. Il y a quelques années, à l'époque où la libéralisation du réseau France Télécom était en marche, des entrepreneurs zélés avaient eu une idée pour le moins saugrenue: en échange de tarifs défiant toute concurrence, ils vous proposaient de voir vos communications interrompues quelques secondes, le temps d'un message publicitaire audible par les deux interlocuteurs! Finalement, cette idée n'est restée qu'au stade d'ébauche, mais nul doute que cette pratique pourrait vraiment voir le jour dans les mois ou années à venir.
Autre support récemment utilisé par les annonceurs lors du tournoi de tennis de Madrid: la peau des ramasseuses de balle! Pour le coup, exit les ptit bonhommes véloces qui cavalent d'un bout à l'autre du filet, et apparition de jeunes femmes pulpeuses, aux formes généreuses, et aux épaules dénudées et tatouées du nom d'un fabricant de produits électroniques. Niveau éthique, on est vraimet limite. Toujours côté sport, nos voisns italiens de la Rai utilisent depuis de nombreuses années déjà les 'mini-spots' durant la retransmission des matches de foot. Le ballon sort en touche? Un joueur est blessé? Les 5 secondes ainsi 'libérées' sont aussitôt utilisées pour insérer un mini écran de pub! J'ai récemment lu un article annonçant l'arrivée de cette pratique en France, notamment si Canal+ rechigne à allonger les millions seul pour les droits du championnat.
A priori, nous ne sommes pas au bout de nos surprises. Il semblerait que les publicitaires et les marques qui les embauchent aient toujours un coup d'avance sur ce que nos pauvres cerveaux peuvent imaginer.
En plus, il a fallu que je choisisse un opérateur qui se trouve être le principal sponsor du club de football ennemi du mien, vous savez, un maillot bleu et blanc avec un gros chiffre dessus. Alors certes, et il faut rendre hommage à cette entreprise pour le coup, leur service client a été particulièrement efficace et tout a fonctionné du premier coup - fait assez rare pour être souligné. Par contre, qu'il est difficile de voir s'afficher partout dans l'appartement, sur la box, la télé ou les papiers reçus par courrier, ce logo qui immanquablement me ramène à l'OM. Beurk! Bon, on va dire que je vais m'y faire. Ou peut-être pas.
En fait, j'avais plutôt envie de vous parler de publicité. On le sait bien, nos étranges congénères publicitaires débordent d'idées pour nous polluer l'esprit avec des messages plus ou moins clairs, plus ou moins limpides. Avec toujours le même objectif: imprimer une marque dans notre esprit et nous pousser à la consommation. Affiches, pubs télé, encarts dans les journaux et magazines, tout est bon pour nous faire pencher vers tel ou tel produit. Les couleurs sont choisies avec soin, les scénarios alambiqués se succèdent, les acteurs sont triés sur le volet; rien n'est laissé au hasard. Il faut croire, pourtant, que certaines sociétés n'ont pas assez de succès avec cette stratégie. Prenons pour exemple France Loisirs, qui a choisi de faire du phishing par téléphone. Bon, le télémarketing, vous connaissez: une jeune femme à la voix agréable vous appelle, bonjour Madame Michel, comment ça va, bla bla bla, est-ce que vous souhaitez bénéficier de notre super offre? Oui? Alors rendez-vous ce samedi à partir de 16h dans notre magasin de Grosbois-lès-Neudazeaux pour récupérer votre escabeau gratuit, etc. Arrivés sur place, vous vous apercevez qu'en fait, ledit escabeau gratuit ne sera à vous que si vous déboursez 100€ dans le magasin. Mais bon, puisque vous avez fait toute la route...Non, France Loisirs va encore plus loin. Votre téléphone sonne, quelqu'un vous parle, mais vous vous rendez compte après quelques secondes que votre interlocuteur ne réagit pas à vos commentaires. Et pour cause: il s'agit en fait d'un enregistrement qui défile! Et oui, même plus de personne physique à l'autre bout du fil, juste un fichier mp3 qui vous vante les mérites d'un nouveau livre ou du dernier CD de Yannick Noah qu'il est gentil c't'homme-là. Voilà donc de la publicité par téléphone, impersonnelle au possible et qui, de plus, a le don de vous déranger. Autant voir une affiche ou voir/entendre une pub à la radio ne vous demande pas d'action particulière; autant là, il faut vous trainer jusqu'au téléphone, pour ensuite vous énerver et raccrocher violemment. On franchit un cap dans l'avilissement avec cette pratique douteuse.
Remarquez, ce n'est pas la première fois que le téléphone et la publicité tentent de cohabiter. Il y a quelques années, à l'époque où la libéralisation du réseau France Télécom était en marche, des entrepreneurs zélés avaient eu une idée pour le moins saugrenue: en échange de tarifs défiant toute concurrence, ils vous proposaient de voir vos communications interrompues quelques secondes, le temps d'un message publicitaire audible par les deux interlocuteurs! Finalement, cette idée n'est restée qu'au stade d'ébauche, mais nul doute que cette pratique pourrait vraiment voir le jour dans les mois ou années à venir.
Autre support récemment utilisé par les annonceurs lors du tournoi de tennis de Madrid: la peau des ramasseuses de balle! Pour le coup, exit les ptit bonhommes véloces qui cavalent d'un bout à l'autre du filet, et apparition de jeunes femmes pulpeuses, aux formes généreuses, et aux épaules dénudées et tatouées du nom d'un fabricant de produits électroniques. Niveau éthique, on est vraimet limite. Toujours côté sport, nos voisns italiens de la Rai utilisent depuis de nombreuses années déjà les 'mini-spots' durant la retransmission des matches de foot. Le ballon sort en touche? Un joueur est blessé? Les 5 secondes ainsi 'libérées' sont aussitôt utilisées pour insérer un mini écran de pub! J'ai récemment lu un article annonçant l'arrivée de cette pratique en France, notamment si Canal+ rechigne à allonger les millions seul pour les droits du championnat.
A priori, nous ne sommes pas au bout de nos surprises. Il semblerait que les publicitaires et les marques qui les embauchent aient toujours un coup d'avance sur ce que nos pauvres cerveaux peuvent imaginer.