Comme un grand chelem...à l'envers

Publié le par Tédik

Il y a des week-ends comme ça, où tous les résultats sportifs vont dans le mauvais sens. Vous me direz, du coup, il vont forcément dans le bon sens pour certains; le problème, c'est que je m'en fous - ce qui compte étant que mes favoris l'emportent. Et là, sur le week-end passé, on peut dire que j'ai été gâté...

landreau_vslille_reu.jpgJ'en entends déjà rigoler, glousser sur le fait que je n'ai qu'à pas supporter des losers, mais, voyez-vous, on ne se refait point. Quand on supporte comme le Teds le PSG depuis maintenant 17 ans, on est réellement blindé et plus rien ne nous atteint...Chaque week-end, à chaque match, à chaque journée de championnat, on espère ouvertement ou secrètement que le PSG va se refaire une santé, atteindre de nouveau les sommets du championnat et du beau jeu; que nos joueurs fondamentalement pas si mauvais vont enfin évoluer à leur vrai niveau (c'est peut-être ce qu'ils font, remarquez). Las, c'est à chaque sortie de pire en pire, la motivation et la détermination de s'en sortir semblent avoir déserté les joueurs, paraissant de plus en plus affligeants au fil des matches. Sans envie, d'une pauvreté technique navrante, incapables de réagir, ils donnent vraiment l'image d'une équipe à la dérive, du pain béni pour nos chers amis journalistes. "Le PSG va-t-il descendre en Ligue 2?", "Landreau va-t-il de nouveau se trouer?"; chaque journal ou émission y va de son lanscinant couplet ou analyse sur le club. Présent dans l'élite depuis presque 30 saisons d'affilée, le Paris SG n'a jamais été aussi près de descendre à l'étage inférieur. Landreau semble d'ailleur smontrer le chemin sur la photo 
Au final, je me demande si ce ne serait pas une bonne chose. Histoire de remettre les choses à plat, de se faire oublier quelque temps, juste ce qu'il faut pour repartir sur de bonnes bases. Oh, certes, de nombreux joueurs quitteraient le navire, les jeunes prendraient le pouvoir, mais le spectacle ne pourra pas être pire que celui proposé ces dernières années. Le comble, dans l'histoire, c'est que le PSG a fait signer, courant janvier, le meilleur buteur de...ligue 2, Guillaume Hoarau, qui rejoindra le club en juin. Il pensait certainement rejoindre l'élite; au contraire, il va rester au même étage, avec juste un maillot un peu plus prestigieux sur le dos. De l'avis de fidèles supporters du PSG que j'ai récemment consultés, cette possible-probable-inexorable (selon le média) descente en D2 serait salvatrice. J'adhère à cette idée, même si elle est loin de m'enchanter. Car non, ce n'est pas drôle de souhaiter la dégringolade de son club préféré. Mais de toutes façons, même sans mes voeux, ils se débrouillent très bien tous seuls. 

Bref, après une énième défaite du PSG 2-0 à Rennes (je m'abstiendrai de commenter les buts minables que l'on a encaissés), je pensais me refaire avec le Stade Français. Les joueurs au maillot rose, invincibles à domicile depuis 3 ans et demi, recevaient Perpignan, plutôt mal en point cette saison. Mais non, patatras, les stadistes ont choisi ce jour-là pour perdre lamentablement et laisser les catalans briser la belle série. 26-16, les parisiens laissent s'éloigner Toulouse et Clermont en tête du top14, et redonnent espoir à leurs poursuivants, Castres et Perpignan notamment. Une spécialité maison, en somme. 

Bon, il restait dimanche pour tenter de sauver les meubles. Lorsque le PSG perd, le Teds lorgne sur le résultat de Marseille, espérant très fort une défaite des mafieux du sud pour contrebalancer le marasme parisien. Mais non, il était écrit que je n'aurais même pas ce plaisir, les marseillais battant St-Etienne 2-0, sans bavure. Tout l'inverse de nous, quoi. Dimanche soir, il restait un match pouvant me redonner le sourire: Lyon-Bordeaux. J'espérais très fort une défaite des lyonnais, mon second souffre-douleur après les biquettes phocéennes. Et non, toujours pas! Lyon battait Bordeaux 4-2 et s'envolait en tête de la Ligue 1 avec 6 points d'avance sur leur adversaire du jour. De quoi voir venir et pouvoir envisager sereinement un septième titre d'affilée. Un truc de fou qui n'arrivera certainement jamais à mon club à moi...

Heureusement, heureusement, j'ai eu un super cadeau. Un cadeau de Noël, plus exactement, offert par mon petit frère: une place pour aller voir, avec lui et mon pôpa, le France-Italie du tournoi des 6 nations au Stade de France. Et là, miracle, on a gagné! Trois superbes essais, par Floch, Jauzion et Rougerie, au milieu d'un match moyen des bleus (en blanc pour l'occasion) souvent dominés en mêlée et en touche par de bons Italiens. Mais l'essentiel - la victoire- était là, offrant ainsi aux Français le droit d'aller jouer la 'finale' du tournoi samedi prochain à Cardiff. Il faudra y battre les Gallois de 20 points pour espérer décrocher le titre...
Et puis, pour rendre cette victoire encore plus belle, les Anglais ont eu la bonne idée de se faire battre par l'Ecosse...On se console comme on peut...

Publié dans PSG

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