Le retour de la banderole...
A quelques minutes du départ du Teds vers Genève, direction Barcelone, je prends le temps de vous entretenir d'un sujet qui m'a fait beaucoup rire ces derniers jours. Vous vous souvenez certainement de la fameuse affaire de la banderole, déployée par des supporters parisiens lors de la finale de la coupe de la Ligue au stade de France. Ces quelques mots - "Pédophiles, chômeurs, consanguins: bienvenue chez les ch'tis" - ont ému la France entière et éclipsé pour toujours toutes les banderoles écrites à toutes les époques par les fans lyonnais ("Marseille: la planète des singes", ou encore "Stéphanois: salopes consanguines"), marseillais, etc. Au point de se sentir en droit de réclamer, au choix: le fait de rejouer le match, de retirer des points au PSG en championnat, de mettre une fessée cul-nu au président parisien, de raser le Parc des Princes, de retirer les JO à Pekin, j'en passe et des meilleures (c'est à peine exagéré).
Bref; alors que "l'affaire" accapare les médias et fait jaser dans les chaumières, les supporters du PSG ont tenté d'en remettre une couche. Lors de la venue de Strasbourg à Paris, quatre jours après la finale gagnée face à Lens, ils ont tenté d'introduire dans le Parc des Princes une autre banderole, moins poétique mais tout aussi fracassante. Heureusement pour le club - mais malheureusement pour le fun, cette banderole a été confisquée par les stadiers qui, pour le coup, ont bien fait leur boulot. Le message était adressé de nouveau aux ch'tis qui, décidément, en prennent plein la tronche entre un certain film et cet épisode footballistique. Là, vous bouillez, vous vous demandez si je vais bien finir par lâcher le morceau et vous dire enfin, après tant de suspense, ce qui était écrit sur cette "contre-banderole"...Vous voulez vraiment savoir? Allez, on y va...
"Désolé, on ne pensait pas que vous saviez lire..."