La chanson du jeudi 17 juillet: 'Et dans 150 ans', par Raphaël

Publié le par Tédik

C'est la présence de Raphaël au concert du Champ de Mars à paris pour le 14 juillet qui m'a poussé à vous parler de son titre 'Et dans 150 ans'...Un morceau classé depuis fort longtemps dans mes favoris; aussi bien dans mon Popod que sur Deezer...J'adore non seulement sa voix, tendre, douce, calme et pas forcée, que le style de ses chansons, de la balade acoustique aux morceaux plus swing. Son style androgyne, ses yeux mi-clos, son sourire voilé, ses pommettes hautes lui font un visage qui marque, qui sort de l'ordinaire. Fruit de l'amour d'une maman argentine et d'un papa d'origine russe, il a même la bonne idée d'avoir un fils portant le même prénom que notre petit loulou...A 32 ans, Raphaël semble au somemt de son art...

'Et dans 150 ans' est un joli morceau calme, lancinant, sur fond de guitare et d'accordéon. Ce single est extrait de 'Caravane', l'album qui a consacré Raphaël. Bien sûr, écrit par Raphaël lui-même, pas besoin qu'on lui fournisse des titres tout fait pour connaître le succès (suivez mon regard...). Chanson sur le temps qui passe, sur la futilité des choses, sur le besoin de profiter de ce qui nous est cher, c'est d'une grande sensibilité...

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Et dans 150 ans, on s'en souviendra pas, De ta première ride, de nos mauvais choix, De la vie qui nous baise, de tous ces marchands d'armes, Des types qui votent les lois là bas au gouvernement, De ce monde qui pousse, de ce monde qui crie, Du temps qui avance, de la mélancolie, La chaleur des baisers et cette pluie qui coule, Et de l'amour blessé et de tout ce qu'on nous roule, Alors souris...
Dans 150 ans, on s'en souviendra pas, De la vieillesse qui prend, de leurs signes de croix, De l'enfant qui se meurt, des vallées du tiers monde, Du salaud de chasseur qui descend la colombe, De ce que t'étais belle, et des rives arrachées, Des années sans sommeil, 100 millions d'affamés et Des portes qui se ferment de t'avoir vu pleurer, De la course solennelle qui condamne sans ciller, Alors souris...
Et dans 150 ans, on n'y pensera même plus, A ce qu'on a aimé, à ce qu'on a perdu, Allez vidons nos bières pour les voleurs des rues ! Finir tous dans la terre, mon dieu ! Quelle déconvenue. Et regarde ces squelettes qui nous regardent de travers, Ne leur fais pas la tête, ne leur fais pas la guerre, Il ne restera rien de nous, pas plus que d'eux, J'en mettrais bien ma main à couper ou au feu, Alors souris...
Et dans 150 ans, mon amour, toi et moi, On sera doucement, dansant, 2 oiseaux sur la croix, Dans ce bal déclassé, encore je vois large, P't'être qu'on sera repassés dans un très prochain naufrage, Mais y a rien d'autre à dire, je veux rien te faire croire, Mon amour, mon amour, j'aurai le mal de toi, Mais y a rien d'autre à dire, je veux rien te faire croire, Mon amour, mon amour, j'aurai le mal de toi, Mais que veux-tu ?..."


Un morceau à emmener à la plage, en balade, ou à écouter à l'ombre dans un hamac, c'est à vous de voir...

Le Teds, lui,  file au Danemark pour une journée, avant de passer un week-end en famille...en altitude. Ensuite, direction le sud et cinq jours en Provence pour découvrir le Lubéron en amoureux...Vous allez tenir?

Publié dans Musique

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