Rubrique flashback: 'Don't cry' par Guns 'n Roses
Impossible de ne pas évoquer, au cours de cette série d'articles, le fabuleux destin des Guns and Roses. Formés à la fin des années 80 à Los Angeles, via la fusion de deux groupes locaux, les Guns ont marqué de façon incroyable leur époque - leur principaux succès s'étalant de 1987 à 1993. Pour le Teds, c'était la fin de collège, le lycée, et le son de ce groupe 'hard rock', comme on les appelait à l'époque, a accompagné mes pas pendant de longues années. 'Paradise city', 'Welcome to the jungle', 'Sweet child o'mine', 'November rain' sont devenus des titres de légende, encore largement diffusés sur les radios. Vous vous souvenez peut-être aussi de l'excellent 'You could be mine', inclus sur la BO du film Terminator 2.
Guns and Roses, entre cheveux longs et pantalons en cuir, c'est avant tout deux membres charismatiques au possible : le chanteur Axl Rose et le génial guitariste Slash (l'homme au chapeau de croque-mort, encore appelé l'homme sans visage, tant sa tignasse empêchait de le distinguer). Véritables leaders du groupe, ils ont signé la plupart des morceaux des albums phares des Guns : Appetite for destruction, G'n'R lies et les deux opus Use your illusion - certainement les albums les plus connus, ceux qui ont installé la bande à Axl sur le sommet du rock mondial. Les Guns, c'était du rock, du vrai; une guitare lead avec solos incroyables, deux guitares rythmiques, une basse bien dynamique, des scores solides à la batterie - et un véritable showman en guise de chanteur. Ajoutez des clips soignés, des concerts dans des stades bondés, des histoires d'alcool et de drogue, et vous aurez une idée de l'influence du groupe sur son époque.
Même s'ils se sont éteints par la suite, noyés par la vague grunge venue de Seattle à partir de 1993 - Nirvana, Soundgarden, Pearl Jam, etc. - les Guns and Roses sont à jamais dans la légende. Ne serait-ce que de nom, tout le monde les connaît, et chacun peut au moins citer un morceau du groupe.
Pour ce voyage dans le temps, près de quinze ans en arrière, j'ai choisi un des slows les plus représentatifs de leur style: 'Don't cry'. Allez, bande de petits coquins, combien de filles avez-vous tenté d'emballer sur ce morceau, dans les 'soirées' du lycée? C'était l'époque des slows-qui-tuent offerts par les grands groupes de métal - à l'image du Nothing else matters de Metallica ou du Two steps behind de Def Leppard. 'Don't cry', ça claque, tout simplement. Un riff terrible, un solo interminable de Slash, des paroles qui parlent d'amour, tout est réuni pour un grand morceau. Vous ne me croyez pas? Regardez la vidéo ci-dessous, cela devrait vous convaincre...
Alors, qu'évoque ce morceau pour vous? de doux souvenirs? Des rateaux mémorables? A vos claviers!