Ode au rocher Suchard
Aaaaaah, mais que c'est bon, ça! Voilà des années que je n'en avais pas mangé - et là, lors de ma dernière visite en France, en faisant les courses d'aliments vitaux avant de rentrer aux Pays-Bas (saucisson, rillettes, carambars, bref toutes ces bonnes choses que nous n'avons pas ici...), je suis tombé dessus. Un long paquet de 7 rochers Suchard qui me tendait les bras et me disait 'Emmene-moi, emmene-moi loin d'ici...'. Bien sûr, je n'ai pas résisté...Je regrette simplement de ne pas en avoir pris plus!
Je mangeais déjà ces rochers quand j'étais tout petit. Chez ma mémé, c'était LA friandise ultime, de luxe, qui ne se méritait qu'après une bonne action ou après avoir été sage trèèèès longtemps. Et je dois dire que la recette est immuable, le goût n'a pas changé; le plaisir est resté le même, même après 25 ans! Toujours ce papier si particulier, qui cache ce petit trésor de chocolat noir et vous fait languir un peu plus longtemps. Le mouvement pour le retirer est toujours le même, par en dessous, pour ne rien abîmer. Et là, il s'offre à vous, le petit rocher, avec ses petits éclats de noisettes et cette couleur sombre, si sombre. Après l'avoir observé - oh, pas bien longtemps, tant l'envie d'y croquer se fait irrépressible! - on attaque la couche extérieure, faite de chocolat plus dur, comme une carapace, un ultime rempart avant le coeur...L'intérieur alors se dévoile, cette tendre pâte de chocolat au goût inimitable...Il existe plusieurs manières de déguster le rocher : d'une seule bouchée, de trois ou quatre, ou encore lentement, lentement, comme s'il s'agissait du dernier dont vous pourriez profiter...
Bon, je ne sais pas vous, mais moi je vais aller en chercher un, parce que je ne tiens plus, là...Et vous, quelle est votre friandise préférée? Ce petit trésor sucré pour lequel vous seriez prêt(e) à tout?