PSG-Lyon : photos exclusives!!!
Pour le choc de la douzième journée, disputé au Parc des Princes dimanche soir, le Teds avait dépêché deux envoyés très spéciaux au stade. Tatane et Doudou, munis de tickets acquis par des voies impénétrables - via Bubu, quoi.
Equipés d'un appareil photo numérique à piles, ils ont mis à contribution les rares moments où ils n'encourageaient pas le PSG à prendre des photos pour votre site préféré. Vous trouverez ces quelques clichés dans l'album photo PSG Lyon 2007 2008 créé à cet effet. Merci à eux!
Sur le terrain, et malgré la défaite 3-2 des parisiens, on retiendra la belle combativité de l'équipe de Paul Le Guen. Ce dernier, qui avait choisi d'aligner pas mal de ptits jeunes, n'a pas dû être déçu du comportement de ses ouailles, joueuses et batailleuses. A la fin d'une première période pourtant bien menée par le PSG, Lyon marquait deux fois en deux minutes, semblant sceller le sort de cette rencontre cruciale pour les parisiens. Avec l'entrée de Pauleta en début de seconde mi-temps, le PSG attaquait à tout va et finissait par réduire le score à l'heure de jeu par l'inévitable Portugais, cantonné au banc de touche ces derniers temps. A cinq minutes de la fin, Lyon parachevait son succès d'un troisième but. Même si Pauleta, encore lui, ramenait les siens à 3-2 dans les arrêts de jeu, Paris s'inclinait et reste ainsi scotché en fond de classement, à la quinzième place. Que dire? Les rouge et bleu ont produit du jeu, montré de bien belles choses mais que voulez-vous, en face se trouvait Lyon, et le football est un sport où Lyon gagne toujours à la fin...
Tatane et Doudou m'ont rapporté cette anectode croustillante: placés en tribune E, côté présidentielle, ils ont été surpris de voir tant de gens se lever autour d'eux pour les buts lyonnais! Et oui, tous ces gens cachés, sans écharpe ou signe distinctif, étaient en fait des 'supporters' lyonnais! Je dois dire que cela arrive assez souvent au Parc où, hormis Auteuil, Boulogne et les tribunes A, G et K, vous avez de grandes chances de vous trouver près d'un 'adversaire'. Bon, bien entendu, c'est leur droit le plus fondamental de venir au stade, mais vous conviendrez que ce n'est jamais très agréable pour les supporters parisiens. A priori quand on perd. C'est à dire souvent, très souvent.
Heureusement, samedi, le Stade Français avait très bien démarré sa saison de rugby en battant Clermont 23-17 au Stade de France. Devant 80.000 personnes, qui ont eu droit à de nombreuses animations plus ou moins réussies, les parisiens ont donc de nouveau terrassé les Jaunards dans le remake de la finale du dernier championnat (23-18 en juin dernier, rappelez-vous). Trois essais parisiens, par Bergamasco, Liebenberg et Saubade, avant une résistance héroïque en fin de match pour préserver ce maigre avantage. L'arbitre a d'ailleurs bien aidé les stadistes, en refusant un essai à Clermont à la sirène, qu'il aurait tout aussi bien pu accorder. Mais bon, on ne va pas se plaindre, n'est-ce pas.
Côté Stade Français, David Skrela fut à mes yeux le meilleur parisien, jouant 10 en première période avant de passer à l'arrière en seconde mi-temps. Beaucoup de plaquages, de belles inspirations...En l'absence de Juan Martin Hernandez à Toulouse samedi prochain, Skrela sera probablement de nouveau titulairisé à l'ouverture. A moins que Beauxis ne remplisse ce rôle, repoussant Skrela en premier centre. Quoiqu'il en soit, ce choc de la seconde journée entre les deux Stades est attendu avec impatience! Et comme je serai en France, je pourrai même le voir!
Enfin, comment ne pas parler du dernier match du Teds avec les Smugglers? Passons rapidement sur le match, perdu 38-0 à domicile face à une équipe venue de la division supérieure et qui nous a croqués. Trop puissants, trop rapides, pas grand-chose à faire. Et sur nos quelques opportunités, nous n'avons malheureusement pas su conclure - fautes de main, mauvais choix, etc. Même pas de transformation ou de pénalité à tenter pour mon dernier match; mon petit tee jaune est resté bien sagement au bord du terrain, seul et abandonné... Ce matin, bobo au nez, cou en compote, bras ankylosés. Le bonheur, quoi.
Le plus drôle s'est plutôt produit après le match, avec la cérémonie de départ qui m'a été réservée...Pour faire court, un baptême de différentes parties du corps...et pas à l'eau bénite, plutôt à la Heineken. C'est donc trempé et bien collant que j'ai fait mes adieux à cette belle équipe, qui m'aura accueilli pendant 18 mois. C'est chez les Smugglers que j'ai appris le rugby et découvert l'envers du décor; au-delà du sport, l'atmosphère, la fraternité, l'esprit d'équipe et de sacrifice. Impossible d'oublier cette période 'rugby hollandais', teintée d'accents anglais, irlandais, gallois et écossais. Et puis bon, le Teds restera à jamais le premier français à avoir porté le maillot des Smugglers! En cadeau, je leur ai dédicacé un joli drapeau rose du Stade Français, que j'ai accroché dans le club-house, près du bar...Reste maintenant à profiter à fond des quelques entraînements qui restent avant notre départ...