Les Smugglers sauvent l'honneur dans un week-end morose...
Le week-end passé a bien failli se terminer sans la moindre victoire ou bonne performance des équipes préférées du Teds…Heureusement, les Smugglers ont empoché leur quatrième victoire en cinq matches, en s’imposant 17-10 sur le terrain de ‘t Gooi (qui totalisait jusqu’alors trois victoires). Pourtant, les Smugglers n’ont joué qu’à quatorze durant toute la rencontre…la faute à des blessures de dernière minute. En France lors de ce week-end, le Teds a néanmoins soutenu ses coéquipiers par la pensée. Dimanche prochain, nous recevrons l’équipe 2 d’Utrecht, un match à priori à notre portée. De toute façon, il ne faudra pas lâcher de points à domicile si nous voulons atteindre l’objectif fixé par le club en début de saison : la troisième place. J’avoue avoir les jambes qui me démangent après plusieurs jours sans rugby…
Ce week-end sportif avait mal débuté dès vendredi soir, avec la première défaite du Stade Français cette saison, après 9 victoires consécutives. Cette défaite fut subie sur le terrain de Montauban, solide mais surtout bien aidé par un arbitre certainement très content (et impressionné) de passer à la télé (comme d’habitude). Carton rouge, cartons jaunes et pénalités limite, les Stadistes ont eu le droit à toute la panoplie contre eux. Difficile dans ces conditions de s’imposer, même s’il est vrai que les Parisiens n’ont pas paru très en jambes. J’ai tout de même apprécié le gros match de Juan Hernandez, l’arrière argentin offrant de superbes relances tout au long du match. Dans un autre registre, le coup de tête de Rémy Martin était très joli également – même s’il y a encore du boulot pour atteindre un niveau Zidanien.
Malgré cette défaite, le Stade Français reste largement en tête du Top14, à quelques jours de la réception de Biarritz au Stade de France. Un match en forme de gros test pour le Stade, qui après avoir gagné à Toulouse, voudra certainement écarter un autre adversaire direct pour les demi-finales du championnat.
Le mauvais week-end s’est poursuivi samedi, avec la défaite pathétique des Bleus en Ecosse, sur le score de 1 à 0, alors que les français ont dominé tout le match. Que d’occasions gâchées, que de situations mal exploitées…et quel marquage déficient sur le corner amenant l’unique but Ecossais ! Les Bleus vont maintenant devoir faire le plein face aux Iles Féroé mercredi soir – tout autre résultat qu’une très large victoire pouvant être assimilé à une contre-performance…
Dimanche matin, j’ai eu beau mettre le réveil à 7h00, cela n’a pas aidé Michael Schumacher à remporter le Grand Prix du Japon…Au contraire ; l’Allemand ayant cassé son moteur alors qu’il menait les débats, c’est son grand rival Alonso qui empoche les dix points…L’espagnol compte désormais dix points d’avance au championnat des pilotes, alors qu’il ne reste qu’une seule course, à disputer au Brésil. Autant dire que seul un miracle pourrait permettre au baron rouge d’empocher un huitième titre : il faudra qu’il s’impose et que Fernando Alonso ne marque pas de points…Et si on envoyait Felipe Massa bloquer la Renault de l’espagnol, ou mieux, le faire sortir de la piste ??? Rien d’illégal dans tout cela, ce ne serait que pure tactique… :-p
Le titre constructeurs reste à la portée de Ferrari, même si ce sera difficile. Grâce à la seconde place de Felipe Massa hier à Suzuka, la Scuderia ne compte ‘que’ 9 points de retard sur Renault…Espoir, quand tu nous tiens…
Bref, je hais Alonso, et je déteste Renault, tout Renault. De la Twingo à la F1.
Après le Grand Prix, direction le gymnase de Roissy en Brie (photo) pour voir le Doudou et son équipe du Ozoir Basket Club affronter l’équipe locale. Pour resituer le contexte, Roissy-Ozoir, c’est le PSG-OM de la Seine et Marne ; même quand j’étais en junior à Ozoir, les matches de foot contre Roissy se finissaient assurément en baston…
Après tant de déboires sportifs, et connaissant la valeur intrinsèque des deux équipes, je me suis dit que j’allais enfin voir un succès durant ce week-end. Et bien non ! La partie fut très serrée dès le début : 10-10, puis 24-24, avant qu’Ozoir ne prenne le large en tout début de second quart-temps, infligeant un cinglant 12-0 à Roissy. Une série entamée par un magnifique double-pas du numéro 9 de Roissy dans son propre panier…ce qui a occasionné pas mal de rigolade, il faut bien l’avouer. Voyant son équipe prendre autant d’avance, le coach d’Ozoir a décidé de faire tourner son équipe et de faire sortir plusieurs titulaires (donc au moins deux…), dont le Doudou (sacrilège !). Dans les minutes suivantes, le jeu d’Ozoir allait ainsi se déliter, les montées de balle étant de plus en plus laborieuse…En face, l’adresse des jeunes de Roissy était impressionnante, et les locaux repassaient en tête à la mi-temps (+6, 49-43). Ozoir venait de prendre un écart de 18 points en moins d’un quart-temps.
En seconde période, retour des cadres de l’équipe, mais avec un résultat mitigé : tout au mieux les Oranges arrivaient-ils à faire jeu égal avec leurs adversaires, qui jouaient très simplement (mais de façon très efficace). De nombreuses fautes continuaient à être commises (51 dans tout le match…), occasionnant de nombreux lancers-francs de chaque côté. Mais à ce petit jeu, c’est Roissy qui se montrait le plus adroit, avec un pourcentage estimé à 60% de réussite. En face, Ozoir a pêché dans cet exercice, ne rentrant qu’à peine 20% de ses lancers…En plus du jeu parfois brouillon, c’est sûrement cette composante qui peut expliquer la défaite…Au final, Roissy s’impose 96-92, dans un match marqué par les errements défensifs des deux camps. Les Oranges vont maintenant devoir se remobiliser pour leur prochain match.
De son côté, le Doudou a bien réussi son match, enquillant 26 points d’après la feuille de match, 28 d’après ses calculs. Bref, c’est plus du quart des points de l’équipe ; le Doudou a bien assumé son statut de leader et s’est beaucoup dépensé. Je reste toujours étonné de son calme sur le terrain, même lorsque les décisions arbitrales sont plus que litigieuses…Là où son grand frère pèterait un câble ou hurlerait son mécontentement, le Doudou reste stoïque et préfère en rire…
Bon, avec toutes ces défaites, vous comprendrez pourquoi le Teds était content d’apprendre, sur son portable, la victoire de ses potes des Smugglers…